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Concert de Luis Fernando Pérez
Concert
Classique
Eglise Saint Jean de Montmartre19 rue des Abbesses 75018 PARIS AnnuléCe concert de Luis Fernando Perez le 17 juin est annulé.LE PROGRAMME DU RECITAL
▶ Soler - 3 Sonates pour clavier
- Sonate (No. 87) en sol mineur, R. 416
- Sonate (No. 88) en ré bémol majeur, R. 417
- Sonate (No. 84) en ré majeur, R. 413
▶ Granados - Valses poéticos
▶ Albéniz - Iberia (extraits)
- Evocación (Cahier 1, 1906, No. 1)
- El puerto (Cahier 1, 1906, No. 2)
- Almería (Cahier 2, 1906, No. 2)
- Málaga (Cahier 4, 1908, No. 1)
▶ Mompou - Paisajes
- I. La fonte y la campana
- II. El Lago
- III. Carros de Galicia
▶ Falla - Fantasía Bética
▶ Falla - El Amor brujo (Suite)
- Pantomima. Allegro - Andantino tranquillo
- Habanera
- Danza del Terror (Danse de la frayeur). Allegro ritmico
- El círculo mágico (Romance del Pescador). Andante molto tranquillo
- A media noche, los sortilegios (Minuit. Les sortilèges)
- Danza Ritual del Fuego (Danse rituelle du feu - pour chasser les mauvais esprits). Allegro ma non troppo
Luis Fernando Pérez, piano
Dans la génération des pianistes post-Alicia de Larrocha, Luis Fernando Pérez s'est distingué depuis quinze ans comme l'un des interprètes les plus raffinés et exigeants du répertoire espagnol, l'un des plus intelligents et sensibles aussi, à même de saisir dans son piano subtilement timbré la lumière rasante du soleil d'Espagne. Un interprète aujourd'hui inoubliable d'Ibéria d'Albéniz et plus encore des Goyescas de Granados - les deux cycles fétiches d'Alicia de Larrocha, justement, avec qui le Madrilène a étudié quelques temps.
Pour ce nouveau concert parisien, en juin 2020, Luis Fernando Pérez nous convie à un plein voyage aux sons et couleurs de l'Espagne, depuis le XVIIIe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle. Il débute avec trois Sonates de Soler, poursuit avec les délicieusement surannées Valses poéticos de Granados. Il enchaîne ensuite sur quatre extraits d'Iberia, d'esprit plus rythmique que méditatif.
La seconde partie débutera ensuite par l'un des chefs-d'œuvre absolus des années 1940, les Paisajes de Mompou, cycle de trois pièces d'une grande mélancolie, et d'un pouvoir de suggestion inoubliable. Contraste total avec la Fantasia Bética, page d'une douzaine de minutes redoutablement virtuose, et la suite de L'Amour sorcier, qui vous emmènera en Andalousie.
Un magnifique programme, varié, coloré, qui promet d'être intensément expressif. On a hâte d'y être !