VISITES GUIDEES Venez découvrir nos différentes visites guidées proposées par l'équipe de médiation.
 
Avec votre guide venez découvrir l'histoire des ruines médiévales et du manoir victorien qui composent un lieu aussi étonnant que charmant. Les salles du manoir, reconstituées comme si elles étaient encore habitées, dévoilent aux visiteurs une riche collection d’objets, dont certains sont prêtés par les plus grands musées français.
 
Durée 1h / Sur réservation / De *5 à 10 €
 
*Le tarif réduit s'applique sur présentation d'un justificatif : Moins de 18 ans (carte d'identité) - Étudiants de moins de 26 ans (carte étudiant) - Bénéficiaires de minimas sociaux (justificatif de moins de 6 mois : demandeurs d'emploi, bénéficiaires du RSA, personnes bénéficiant du minimum vieillesse). - Les personnes en situation de handicap sur justificatif (attestation de bénéficiaire de l'allocation AAH) 
 
Les billets ne sont ni repris, ni échangés, ni remboursés, sauf en cas d'annulation.  
 
Les personnes en situation de handicap ne arvenant pas effectuer de réservation, merci de nous contacter par téléphone. 03.21.21.73.65
 

CONFERENCEJeudi 21 mai à 18h30Conférence, Le First Folio de Shakespeare
 
Par Rémy Cordonnier et Line Cottegnies 
Bibliothèque d'Agglomération du Pays de Saint-Omer Octobre 2014, Rémy Cordonnier, responsable des fonds anciens à la BAPSO (Bibliothèque d'Agglomération du Pays de Saint-Omer), sélectionne des volumes dans le cadre de la préparation d'une exposition sur la littérature anglaise. Il s'arrête sur une édition de Shakespeare datée du XVIIIe siècle dans l'inventaire dont la mise en page, la patine du cuir, suggèrent une édition plus ancienne. La page de titre est manquante ce qui complique l'identification précise du volume.Après quelques heures de recherche sur le Web pour tenter d'en déterminer l'édition, notre bibliothécaire a l'intuition qu'il se pourrait que ce soit un exemplaire de la première édition du théâtre complet du Bard, publiée en 1623, soit sept ans après la mort de l'auteur. Il devait en exister entre 750 à 800 volumes, dont 233 sont alors identifiés dans le monde.Par un heureux hasard, Éric Rasmussen, spécialiste du folio de Shakespeare à l'université de Reno dans le Nevada, est en visite à Londres. Mis au courant de la possible découverte, il effectue l'aller-retour presque immédiatement pour authentifier l'édition. Quelques minutes d'analyse lui suffisent à confirmer l'identification du bibliothécaire audomarois : le 234e exemplaire du Shakespear's First Folio est français ! Le monde de la recherche entre en ébullition et parmi les premiers universitaires à faire le déplacement se trouve Line Cottegnies, alors enseignante-chercheuse à Paris IV, et l'une des traductrices de l'oeuvre de Shakespeare pour la célèbre collection La Pléiade. Les découvertes qu'elle va faire dans le volume audomarois s'avèrent tout aussi passionnantes que la découverte même du volume.  
 
À partir de 12 ans / De 3 à 5 € / 1h / Sur réservation / Théâtre élisabéthain

CHRISTMAS TIMEDU 13 AU 23 DECEMBRE 
Théâtre Elisabéthain / Tarifs de *5 à à 15€ / Sur réservation
Jardin d'hiver / Tarifs de *3 à à 5€ / Sur réservation
 
*Tarif réduit sur présentation d'un justificatif à l'entrée du théâtre : Le public de moins de 18 ans (document d’identité avec photographie) - Étudiants de moins de 26 ans (sur présentation de la carte d’étudiant) - Demandeurs d'emploi (sur présentation d'un justificatif de moins de 6 mois) - Bénéficiaires de minimas sociaux, sur présentation d’un justificatif de moins de 6 mois. (Bénéficiaires du RSA, personnes bénéficiant du minimum vieillesse ou de l’allocation AAH)
 
Merci de présenter votre E-Billet imprimé ou téléchargé depuis votre smartphone et votre justificatif pour les tarifs réduits.
 
Les billets ne sont ni repris, ni échangés, ni remboursés, sauf en cas d'annulation.

Bêtes de scèneSamedi 7 février à 20hEnsemble Virêvolte
 
Cabaret bestiaire pas piqué des vers
Bêtes de scène est un cabaret lyrique pour 4 chanteurs, un accordéoniste et un violoncelliste, qui explore avec humour et sensualité la métamorphose des interprètes face au regard du public. Le spectacle commence comme un concert classique, épuré, presque cérémonieux – mais quelque chose dérape. Un geste de trop, un accessoire inattendu, un éclat vocal insolent... Peu à peu, les interprètes se transforment. Les corps s’émancipent, les voix s’affrontent, les égos s’exaltent. Guidé par une fable en filigrane – celle de l’interprète né pour briller – Bêtes de scène traverse les états d’une étrange fièvre collective : l’envie d’être vu, l’ivresse d’être acclamé, le vertige de tout perdre ou de tout incarner. Entre performance lyrique et cabaret animalier, le spectacle interroge avec dérision et tendresse ce que la scène réveille de plus instinctif chez l’artiste, et propose aux spectateurs d’être complices de cette mue : du concert au spectaculaire.
 
À partir de 8 ans / 5 à 15 € / 1h15 / Sur réservation / Théâtre élisabéthain

Éloge des créatricesSamedi 7 mars à 16h & Dimanche 8 mars à 11hCie Zaoum
 
Prendre le parti de la lumière est l’intention majeure d’Eloge des Créatrices. Transgresser le récit habituel de l’Histoire avec son panégyrique « génie masculin » pour célébrer les oeuvres des femmes dont les histoires se sont dessinées en creux de celles des « génies ». Dans cette performance, Bernadette Gruson s’appuie sur leur invisibilité pour mettre en lumière leur talent et leur vie. Elle présente, joue, détaille par le menu les oeuvres, elle les fait littéralement exister dans l’espace du musée.L’Histoire comme toutes les histoires dépend de la manière dont elle est racontée. Le public est amené à déplacer le regard, à voir autrement le musée. Sous un autre angle, il découvre les talents d’un autre genre. Avec cette performance, Bernadette Gruson nous invite à sortir de l’éblouissement des phares du patriarcat et nous permet d’aller voir ailleurs si les femmes y sont. Et elles y sont !Il s’agit d’une création originale spécialement conçue pour le château d’Hardelot, autour des oeuvres et des femmes de la petite et la grande histoire de ce lieu.
 
À partir de 12 ans / 5 à 10 € / 1h / Sur réservation / Manoir

Ruth Keggin & Rachel HairVendredi 17 avril à 20hDeux artistes de la scène musicale celtique, la chanteuse gaélique manxoise Ruth Keggin et la harpiste écossaise Rachel Hair, présentent la musique et les chansons de LOSSAN, leur tout premier album.Célébrant la culture gaélique de l’île de Man, ainsi que les liens entre l’île et l’Écosse, le duo interprète des morceaux traditionnels manxois arrangés avec soin, ainsi que des chansons nouvellement écrites.
 
Tout public / 5 à 15 € / 1h / Sur réservation / Théâtre élisabéthain

MacbethSamedi 16 mai à 20h & Dimanche 17 mai à 16h30Cie l’Unijambiste
 
Macbeth, slameur, Lady Macbeth, rockeuse, jeu accompagné au son de la cornemuse, danse, chant sur une scénographie prégnante.David Gauchard, déjà remarqué pour ses créations autour de Shakespeare, Richard III, Le Songe d’une nuit d’été nous propose ici un spectacle multiple dans ses formes artistiques qui parlera à la jeunesse comme au plus accompli.Rien de surnaturel dans Macbeth, sinon le théâtre lui-même. Agitez quelques branches d’arbres et vous avez une forêt qui marche. Prenez un homme qui est né d’une femme morte en le mettant au monde et vous avez un homme qui n’est pas né d’une femme, puisqu’il est né d’une morte. Rien de surnaturel sinon le désir et la peur qui vous font des habits si grands qu’ils vous dépassent, et qui vous poussent vous-même à vous dépasser une fois que vous les avez revêtus. Et cette peur, toujours, de vos propres images, et cet enchaînement qui fait qu’un acte, une fois fait, entraîne le suivant, et qu’il n’y a aucune fin, ni à la peur, ni à l’acte lui-même.Macbeth est une pièce sur le théâtre, mais elle est le contraire d’Hamlet, qui construisait, sur l’estrade, son immortalité, sa vie en tant que homme de la chair et homme de la lettre. Le théâtre, dans Macbeth, il défait.Un mot est répété, à chaque scène, quasiment à chaque page, le verbe faire, avec ses dérivés. Quand Macbeth tue Duncan, il ne dit qu’il l’a tué. Il dit : I done the deed. J’ai fait, littéralement, le fait – j’ai fait l’acte. Parce que, c’est ça, dans Macbeth, faire, – ça veut dire défaire. Les mots veulent dire leur contraire : le pur est l’impur, et l’impur est pur, – et le mot « fair » est, là encore, si proche du mot « fear », – comme le pur est proche du mot peur.La peur du pur, la peur de la beauté, et l’impossibilité de faire, dès lors que celui qui a fait, réellement, c’est Dieu. L’homme, lui, comme un histrion, s’agite sur les planches, il dit le conte de sa vie, un conte plein de bruit et fureur, le conte de son désir et de sa peur, le conte de ses propres abysses, – et ce conte, dit Shakespeare, [signifies] « nothing ». Oh non, il ne veut pas rien dire. Il fait signe, il fait sens, il représente, le Rien.André Markowicz – Mars 2024
 
À partir de 13 ans / 8 à 18 € / 1h40 / Sur réservation / Théâtre élisabéthain