THEATRE DE LA MADELEINE

Pensez à vous abonner !
Mordu : 8 spectacles - 93,60€
Curieux : 5 spectacles - 66€
Appelez La Maison du Boulanger au 03 25 40 15 55
Pour les Pass Liberté, appelez la Madeleine au
03 25 43 32 10 ou par mail à production@la-madeleine-troyes.fr

Cycle en quête de justice "Intime conviction"
Tanguy Viel, Emmanuel Noblet
Durée: 1h30

Le comédien et metteur en scène Emmanuel Noblet, après avoir magnifié sur scène le roman de Maylis de Kerangal, Réparer les vivants, s'empare d'un autre chef-d'oeuvre de la littérature contemporaine française: article 353 du Code Pénal de Tanguy Viel. La rade de Brest, les rêves d'investissement des habitants du bourg, la faillite, l'escroquerie... le décor de ce polar finistérien est planté. Pour avoir jeté à la mer le corps d'Antoine Lazenec, Martial Kermeur vient d'être arrêté par la police. Devant le juge, il retrace le cours des évènements qui l'ont mené jusque-là.

Dans cette version scénique au cordeau, les mots de Tanguy Viel, politiques et fulgurants, servis par l'impeccable Vincent Garanger, composent une oeuvre théâtrale sensible. Une réflexion sur l'empathie et la dignité.

Roman de Tanguy Viel
Adaptation et mise en scène: Emmanuel Noblet
Avec : Vincent Garanger, Emmanuel Noblet
Scénographie : Alain Lagarde
Création lumière : Vyara Stefanova
Création sonore : Sébastien Trouvé
Vidéo : Pierre Martin-Oriol
Administration et diffusion: Les Aventurier.e.s Philippe Chamaux

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Tout Public à partir de 10 ans
Durée 1h

Quel est le lien entre la Cerisaie de Tchekhov écrite en 1904 et notre monde d'aujourd'hui en
proie à de vertigineux changements La Cerisaie raconte l'effondrement de l'aristocratie russe du
19ème
siècle. Porté à la scène avec toute la fantaisie de Mamaille, ce grand texte est l'occasion
de rire des changements profonds que nous subissons à travers les crises.
Il est coutume de penser que la Cerisaie traite de la fin d'un monde. Mais si c'était, comme le dit
Tiago Rodrigues, de la puissante et inexorable force du changement dont il était question ?
Grâce à son humour décalé et à la poésie de Tchekhov, la compagnie Mamaille nous propose
de puiser dans le théâtre une ressource, une énergie infinie.
La compagnie Mamaille nous a proposé « Les grandes espérances » de Charles Dickens en
2022.

Conception Hélène Géhin
Mise en scène Laurent Fraunié assisté de Nathan Boillot
Jeu Augustin Bécard, Hélène Géhin
Création lumières Vincent Urbani
Scénographie Marlène Berkane

Durée 45 minutes
Petit goûter à partir de 15h
Jeune public à partir de 6 ans

Pièce iconique du répertoire de Gingolph Gateau, 21x29,7 revient au Théâtre de la Madeleine pour notre plus grand bonheur!

Le travail bien fait prend du temps, demande l'exigence, de la précision de l'investissement, du sérieux... Les rythmes imposés par le monde de l'entreprise exercent de plus en plus de pression sur le contrôleur qualité de l'usine de papier format 21x29,7. Cette accélération le mène au surmenage quand une échappée se présente grâce à l'apparition, dans sa poubelle, d'un curieux personnage au corps de papier qui surgit des rejets.
Gingolph Gateau crée des univers qui se métamorphosent en pliant, découpant, froissant et déchirant des feuilles de papier. Paysages imaginés, personnages amis se succèdent, tout droits sortis des rebuts, parce qu'ils n'étaient pas au bon format, pas conformes aux normes. Une ode à la liberté et à l'imagination.

Conception, mise en scène, jeu: Gingolph Gateau
Musique: Dominique Maraquin
Création lumière: Guillaume Cottret
Régie technique: Fred Raby
Costumes, scénographie, objets marionnettiques: Gingolph Gateau
Assistante costumes et objets marionnettiques: Jennifer Minard
Construction: Philippe Briot, Matthieu Gerlier et Gingolph Gateau

Tout public à partir de 10 ans
Durée 1h20

Drôle et intelligent !

Trois comédiens et un musicien se jettent avec joie, fougue, malice, folie et force dans la vie et
l'œuvre de celui qui fut sans aucun doute le plus joyeux, le plus fougueux, le plus malin, le plus
fou et le plus fort de tous les gens de scène. Le titre complet « Méli-mélo oratoire librement
inspiré d'errances dans le répertoire de l'éponyme » reflète parfaitement l'esprit de ce
spectacle, à la fois burlesque et savant, sur la vie et l'œuvre de Molière
On y voit comment Jean-Baptiste Poquelin refuse sa destinée de tapissier pour devenir
comédien, comment il convainc peu comme tragédien, comment il part en tournée sur les
routes de France, comment il revient à Paris pour y rencontrer le succès, comment ce succès
est aussi un scandale ; on y croise son père, le grand tragédien Montfleury, son premier
protecteur le Prince de Conti (ainsi que son cheval), Louis XIV, Lully, un dévot de la compagnie
du Saint Sacrement de l'autel, le jeune Jean Racine, ses compagnons de troupe, des
journalistes, des courtisans, des médecins...
Si la forme fait la part belle à un humour plein de légèreté et de fantaisie, elle n'en est pas
moins très travaillée, intelligente et habile. L'impertinence des comédiens est réjouissante,
mais leur maîtrise des textes ne fait jamais défaut.

De Clément Beauvoir, Lucas Hénaff, Etienne Luneau
Mise en scène Elsa Robinne
Avec Clément Beauvoir, Lucas Hénaff, Etienne Luneau, Joseph Robinne
Musique Joseph Robinne
Lumières Emilie Nguyen
Costumes et décors Anne Lacroix

SHAKESPEARE

Tout public à partir de 13 ans
Durée 1h20

Une guerre n'est pas une guerre tant que la sœur ne tue pas le frère !
La représentation d'Hamlet à l'odéon, par des acteurs anglais le 11 septembre 1827, fut en effet un événement : un hommage à Shakespeare, la marque de l'intérêt que l'on portait au personnage d'Hamlet, mais aussi, en quelque sorte l'entrée solennelle d'Ophélie dans notre
littérature. Non pas, pour parler le langage d'Albert Thibaudet, le début d'une situation, mais le commencement d'une présence. Le mythe d'Ophélie est né des vers de Shakespeare, si frappant poétiquement qu'ils ont fait de la jeune femme noyée de désespoir un nouvel archétype. Ici c'est Ophélie et son frère Laërte qui portent cette histoire qui va se raconter une
nouvelle fois mais, depuis le regard du plus petit personnage. Se réapproprier Hamlet, c'est se poser dans les yeux d'Ophélie, c'est demander pourquoi elle est bâillonnée, par la situation, par les règles, par l'auteur et son siècle, c'est affirmer qu'aujourd'hui, Ophélie peut parler, c'est donner une place centrale à cette figure féminine malmenée, une parole de résistance et de conscience obstinée.

Réécriture et mise en scène Bertrand Sinapi
Jeu live Amandine Truffy et Valéry Plancke
Voix enregistrées Bryan Polach, Frederic Fresson, Christine Koetzel, Joël Fosse, Hervé Lang,
Lucio Sinapi et Jeanne Lenel
Composition, création sonore et radiophonique Lionel Marchetti
Dispositif Binaural Olivier Gascoin et Benjamin Rihouey
Scénographie et costumes Goury
Création lumières Clément Bonnin
Assistante mise en scène Eulalie Roux
Régie plateau Matthieu Pellerin et Alexandre Ogg
Construction décor Loïc Le Goff
Production Inès Kaffel

Tout public à partir de 9 ans
Durée 1h

Le mariage, pas si improbable, du cirque et de la musique classique !
Sarabande propose une rencontre au sommet entre deux prodiges dans leur discipline
respective, la violoncelliste Noémi Boutin et le circassien Jörg Müller. La pièce est rythmée par
les célèbres Suites de Bach, les N°1, 3 et 5, dont l'interprétation, délicate et élégante vient
s'enlacer autour de trois tableaux vivants, numéros virtuoses d'équilibres et de jongleries. De
cette intrigante confrontation nait la puissance envoûtante de l'image !
Noémi Boutin, exceptionnelle, traduit imperturbablement toute la profondeur de la musique
baroque pendant que Jörg Müller développe des univers enchanteurs. Sa dextérité lorsqu'il
jongle avec des longs tubes sonores qui font chanter l'air opère un trouble, voire un
envoûtement hypnotique.
Noémi Boutin et Jörg Muller signent un spectacle aérien, élégant et poétique. Une rencontre en
état de grâce entre musique classique et arts du cirque.

Violoncelliste Noémi Boutin
Jongleur Jörg Müller
Lumières Hervé Frichet

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Durée 55mn

Avec cette création d'envergure pour neuf interprètes, Jérôme Brabant déploie une vision
poétique du système solaire où se révèle une danse organique, en totale symbiose avec la
musique du duo Philip/Schneider. Une traversée chorégraphique et chantée qui invite à laisser
dériver son imaginaire vers les mystères du cosmos et du souffle du vivant. Au cours de cette
traversée, la danse se laisse gagner par une énergie incantatoire, se condense dans un chœur
polyphonique d'où émerge la possibilité d'un nouvel équilibre, d'une société utopique où les
humains vivraient enfin en osmose avec la nature. Face aux dérèglements du monde, donner à
voir cette quête d'une possible harmonie est l'un des enjeux captivants qui traverse les corps et
donne sa puissance à la pièce.

Conception & chorégraphie : Jérôme Brabant
Aide à la dramaturgie : Kitsou Dubois
Danse : Alexandra Damasse, Valentin Mériot, Yves Mwamba, Emma Noël, Manuelle Robert,
Nina Vallon, Lucie Vaugeois.
Composition & chant : Philip | Schneider Josephine Philip, Hannah Schneider
Univers sonore : Nicolas Martz
Création lumière : Françoise Michel
Coordination des costumes : Aude Desigaux
Tenues : Henrik Vibskov

Durée 50 mn (suivi d'un bord plateau)
Jeune public à partir de 7 ans

Quand Norman, un petit garçon de 7 ans, décide d'aller en robe à l'école, c'est toute la société qui se retrouve en ébullition.
Norman aime rire, jouer et danser, comme des millions d'autres petits garçons de son âge. Et il aime aussi porter des robes. Dans le jardin, plus il tourne, plus ça vole, et plus il est heureux.
Mais, dès lors qu'il est autorisé à se rendre habillé comme il l'aime à l'école, le regard des autres change, l'embarquant lui et sa famille dans un tourbillon de cancans et de malveillance.
C'est alors que son père, qui accompagne son fils chaque matin, va en solidarité décider d'un
geste fort. S'inspirant d'une histoire réelle vécue en 2012 en Allemagne, Marie Henry a écrit ici
une histoire qui atteint un caractère universel : comment maintenir à flot, dans un océan de
normes sociales, le frêle esquif d'une identité qui n'y répond pas entièrement ? À travers l'anecdote du vêtement, jamais didactique ou moralisateur, le spectacle privilégie l'humour, la danse, les jeux de mots et de narration pour questionner joyeusement le rapport à la norme de chacun, petit ou grand. Un spectacle à l'esthétique pop, tout à la fois tonique et léger, qui traite d'un fait presque divers avec humour et poésie.

Direction et chorégraphie Clément Thirion
Écriture et dramaturgie Marie Henry
Interprétation Quentin Chaveriat (en alternance avec Clément Thirion), Antoine Cogniaux,
Deborah Marchal
Création du rôle de Norman Lylybeth Merle
Scénographie et costumes Katrijn Baeten et Saskia Louwaard
Création lumière et direction technique Gaspar Schelck
Création sonore Thomas Turine
Danse classique Maria Clara Villa Lobos
Régie Fred Postiau

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Mordu : 8 spectacles - 93,60€
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ERIC FELDMAN

Durée 1h10

Cette autofiction analyse avec humour les conséquences de la transmission du traumatisme de la Shoah chez les générations qui ont suivi.
Et si Freud avait été le psy d'Hitler ? Le mal absolu aurait-il pu être évité ? Dans ce “stand-up d'art et d'essai”, conférence et confidence, mi-idiot, mi-intello, Éric Feldman explore avec humour et gravité les traumatismes des “enfants cachés” survivants de la Shoah : ses propres parents, oncles et tantes. Sur le fil d'un mystère qu'on se prend à vouloir résoudre, le texte nous plonge dans un tourbillon de pensées, d'émotions, de rires et de souvenirs aux accents yiddish.

On y croise notamment tonton Lucien et tata Sarah, le grand écrivain Isaac Bashevis Singer, Milosh le chat d'Éric, et on pense aux grandes figures des “comedians” juifs new-yorkais. Une autofiction pour dépasser son histoire personnelle, toucher le cœur des gens et célébrer la joie d'être vivant.

Texte et interprétation Eric Feldman
Mise en scène et collaboration à la dramaturgie Olivier Veillon
Soutien amical à la dramaturgie et à la mise en scène Joël Pommerat
Création lumière et espace scénique Sallahdyn Khatir
Création sonore et régie générale Louise Prieur

Jeune Public à partir de 3 ans
Durée 30 min
Tarif unique : 5.70€ (adultes et enfants)

Dissociation, imbrication, saltos et jongle : deux siamois acrobatiques habitent cette
pièce-élastique pour tout-petits.
BasarKus a deux têtes, plein de bras et de multiples jambes. Il en a toujours été ainsi. Un jour, il
découvre qu'il a aussi... deux cœurs ! Est-il un ou plusieurs ? Comment dissocier le moi de
l'autre ? Sur la scène, deux jeunes artistes sortis de la célèbre école de cirque Fratellini, l'un
jongleur, Markus, l'autre acrobate, Basile, jouent avec malice et candeur de ces jeux
d'imbrication et de dissociation. En siamois en voie de séparation, ils rivalisent de sauts joyeux,
de jeux, de portés équilibristes sans oublier la douceur des étreintes. Mise en piste par le
chorégraphe Sylvère Lamotte, ancien danseur d'Angelin Preljocaj, à la danse fluide et
expressive, cette histoire, pour tout-petits dès 3 ans, interroge la place de l'autre, tout autant
que la prise de conscience de soi. De la tête aux pieds ! Télérama TTT

Chorégraphie Sylvère Lamotte
Créé avec Basil Le Roux et Markus Vikse
Interprètes en alternance Basil Le Roux et Markus Vikse ou Sian Foster et Pablo Garretón
Cortés ou Simón Aravena et Matthis Walczak
Régie Clément Janvier, Simon Fouché, Sébastien Gourdier, Julien Guenoux, Emmanuel
Laborde, Quentin Régnier ou Lucas Verièpe.
Création son Louise Blancardi
Création costumes Marion Vasnesch
Création lumières Jean-Philippe Borgogno

Tout public à partir de 12 ans
Durée 1h

C'est lors d'une performance sur l'invitation de Lisie Philippe au Studio Antipodes qu'Eugénie Andrin danse pour la première fois avec un chausson de pointe à un pied et un talon aiguille de l'autre.
« Pour cette création, j'avais envie de revenir aux sources, c'est à dire à une recherche de
mouvements chorégraphiques purs en lien avec la musique. Une esthétique basée sur le corps,l'image qu'il projette et l'interprétation toute relative que peut en faire chaque spectateur. La présence de la pointe et du talon constitue une contrainte qui me permet d'aller au-delà̀ des limites corporelles et d'inventer un mouvement unique. Paradoxalement, ces deux éléments, symboles d'une grande féminité́, déshumanisent les danseuses en leur imposant des formes et des attitudes étranges presque surréalistes. »
Cendrillon est-elle une pauvre servante ou une princesse éblouissante ?

Chorégraphie Eugénie Andrin
Musique Nicholas Britell
Scénographie et lumières Laurent Castaingt